Dès son arrivée au Québec, la famille immigrante, avec un héritage culturel propre à son origine ethnique et sociale, rencontre une nouvelle culture, majoritairement francophone. Une diversité culturelle s’installe donc entre les Québécois et les familles immigrantes.
La société québécoise a principalement ciblé l’approche interculturelle dans ses rapports avec les familles immigrantes. Cette approche « renvoie à l’existence et à l’interaction équitable de diverses cultures ainsi qu’à la possibilité de générer des expressions culturelles partagées par le dialogue et le respect mutuel. » En d’autres termes, cela signifie de partager notre culture québécoise et d’apprendre de la culture des familles immigrantes par des échanges mutuels, des communications franches et respectueuses afin de faire évoluer notre société.
Cette approche est basée sur le respect, la tolérance et l’ouverture mutuels des deux cultures. L’approche interculturelle préconise l’acceptation des cultures propres à chacun. Elle permet à chacun de garder ses valeurs, ses héritages culturels dans un respect mutuel et une écoute constante.
L’objectif de l’approche interculturelle
L’objectif est de partager la culture d’accueil pour que chacun y trouve une place active en tant que membre de la communauté. Cela sous-entend un apprentissage de la langue, des occasions d’échanges et de partages, une implication citoyenne et une acceptation des coutumes de la communauté d’accueil. L’approche interculturelle n’exige pas de l’intervenant qu’il mette de côté ses « compétences habituelles », ni les valeurs de la société québécoise.
Au cœur de l’approche interculturelle, quatre stratégies possibles d’adaptation pouvant s’opérer chez l’immigrant sont identifiées.
Premièrement, il existe le processus d’intégration à travers lequel la personne maintient son identité culturelle et ses valeurs tout en entretenant des relations avec la société d’accueil.
Deuxièmement, on peut retrouver le processus de séparation à travers lequel l’immigrant maintient ses valeurs et n’a pas de véritables contacts avec la société d’accueil.
Troisièmement, on peut identifier le processus d’assimilation à travers lequel la personne abandonne ses valeurs et son identité culturelle.
Finalement, il existe également le processus de marginalisation à travers lequel l’immigrant est exclu de toute forme de liens sociaux avec la société d’accueil.
Être dans une approche interculturelle, c’est reconnaître les pratiques bénéfiques de chaque culture. Ainsi, il faut demeurer critique et éviter de croire que nos pratiques sont les meilleures.
Le contenu diffusé sur ce site Web ne sert qu’à des fins d’information et ne remplace pas l’opinion d’un professionnel de la santé ou du développement des enfants.