Dans son livre Parent gros bon sens, Madame Nancy Doyon, coach familial, nous parle des zones de pouvoir des enfants. Elle mentionne que selon leur tempérament, les enfants passent par différentes phases au cours de leur développement, phases pendant lesquelles ils seront plus enclins à s'opposer aux différentes demandes parentales.
"En effet, entre deux et quatre ans ainsi qu'à l'adolescence, ils ont généralement besoin de s'affirmer davantage et résistent, avec plus de force, aux consignes et aux attentes des adultes. Quelques-uns d'entre eux garderont une personnalité opposante et entêtée tout au long de leur enfance, voire également à l'âge adulte.
Ainsi, dans plusieurs situations, plus le parent insiste dans une direction, plus l'enfant se braque et tente d'aller dans la direction opposée. Attention toutefois ! Si votre enfant a un tempérament particulièrement fort, il découvrira rapidement les zones où vous n'avez aucun moyen de le contraindre."
- Nancy Doyon, coach familila, fondatrice de SOS Nancy et auteure du livre Parent gros bon sens.
Vous pouvez bien obliger votre bambin à se coucher, mais pas à dormir ! Même si vous le maintenez dans son lit, s'il décide de garder les yeux ouverts, que pouvez-vous y faire ?
Vous avez peut-être déjà tenté quelques entourloupettes afin d'insérer la cuillère de purée dans la bouche de bébé...mais quand il décide de la recracher, y pouvez-vous quelque chose ?
Certains enfants refusent obstinément de parler. Malgré tous les efforts déployés par les parents ou les intervenants, si l'enfant décide de garder la bouche hermétiquement fermée, que peut-on y faire ?
On peut évidemment asseoir de force un enfant sur la toilette, mais c'est lui qui a le contrôle sur ce qu'il laisse sortir...
Lorsqu'on se met en tête de se faire obéir à tout prix par un enfant et que celui-ci s'entête à ne pas le faire, le risque est grand que la guerre de pouvoir dégénère en confrontation agressive, voire même en escalade de violence. Rappelez-vous que votre rôle est d'aider votre enfant à développer son aptitude à faire des choix éclairés et à en assumer les conséquences, qu'elles soient positives ou négatives. En ce sens, la confrontation est tout à fait normale et saine.
La meilleure façon d'éviter la confrontation est de cesser d'insister et de donner des consignes claires à l'enfant, en précisant les conséquences de ses choix. Laisser-le, ensuite, assumer ses décisions tout en vous assurant qu'il n'obtienne aucun avantage par la contestation ou la désobéissance.
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